Nos villages

Nos villages

Anglès

Entre la Montagne Noire et le Plateau du Somail, Anglès est un charmant village qui prend ses racines dans le XIIIᵉ siècle, alors connu sous le nom de « Castrum de Angulis », en référence à son enceinte rectangulaire.

Protégé par son isolement, le village traverse le Moyen Âge sans trop de heurts, mais au XVIᵉ siècle, les guerres de religion frappent durement la région. Majoritairement protestant, Anglès connaît les tensions entre communautés jusqu’à la révocation de l’Édit de Nantes, marquant le début de la période sombre du Désert Protestant, où de nombreux Huguenots fuient le pays. 

Au XIXᵉ siècle, Anglès atteint son apogée économique et démographique, avant que la Première Guerre mondiale ne bouleverse la population.

Niché dans une nature préservée, le village est le point de départ idéal pour explorer des trésors naturels et culturels :

  • La Voie d’Arles, empruntée par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • Les lacs de la Raviège parfait pour des loisirs en famille, et le Lac des Saints-Peyres, refuge paisible pour la faune. 

     
  • Une multitude de sentiers de randonnée pour les amoureux de grands espaces.

     

 

À ne pas manquer :

  • Le temple protestant, témoin de l’histoire religieuse du village.
  • L’église et la Porte du Midi, vestiges historiques emblématiques.
  • Le sentier du Plateau d’Anglès, pour une balade panoramique.
  • Le lac des Saints-Peyres, un havre de fraîcheur et de détente.

 

Barre

Nichée à 930 mètres d’altitude, Barre est fièrement perchée sur la frontière entre le Tarn et l’Aveyron, ce qui en fait la commune la plus haute du département. Son nom vient du gaulois « bar », signifiant « sommet », et sa position stratégique en fit un castrum barum, forteresse protégeant la route entre le Rouergue et la Narbonnaise à l’époque romaine.

Construit en pierres brutes, Barre s’organise autour de ruelles étroites appelées « carrieïros », autrefois utilisées par les charrettes. Ce décor authentique s’anime chaque année avec la Buffatière, une danse médiévale languedocienne unique célébrée l’avant-dernier lundi d’août. Habillés de blanc, les participants aspergent les spectateurs de farine à l’aide de soufflets, une tradition qui mêle joie et superstition, destinée à chasser les démons.

Aujourd’hui, Barre vit de l’élevage, notamment de la célèbre brebis Lacaune, dont le lait sert à produire le fameux Roquefort
 

 

À ne pas manquer :

  • Sentier du Mont Barre (6 km) avec son panorama et sa table d’orientation.
  • Plan d’eau du Dévès, parfait pour une pause nature.
  • Église du XVe siècle, chargée d’histoire.
  • Fontaine du Gassot, une curiosité locale.
  • Linteaux en grès des portes, témoins d’un riche passé architectural.

 

Berlats

À 500 mètres d’altitude, Berlats est un petit village niché au creux des Monts de Lacaune. Entouré de forêts verdoyantes et traversé par une multitude de ruisseaux, ce lieu paisible est un véritable paradis pour les amoureux de la nature.

Au XVIIᵉ siècle, Berlats était un village dynamique grâce à ses deux moulins à grains. Ces derniers ont contribué à la prospérité de familles de négociants comme les Calvayrac, enrichies par le commerce du grain.

Mais Berlats se distinguait aussi par son château du XIIIᵉ siècle, transformé en maison de maître au XVIIᵉ, et son haras unique dans le Tarn, célèbre pour ses saillies recherchées. À l’époque, des propriétaires de juments venaient de toute la région pour profiter de ce service, essentiel à l’élevage équin. Bien que devenus privés, ces lieux emblématiques existent toujours.

Les forêts de Berlats ont longtemps alimenté la région en charbon de bois, indispensable aux fermes et hameaux. Une autre curiosité locale : les jasses, petits abris de bergers en pierres sèches. Construits jusque dans les premières décennies du XXᵉ siècle, on peut encore en découvrir certains, disséminés dans les bois ou au détour d’une prairie.

 

À ne pas manquer :

  • Le sentier du Puech dels Carboniès, une balade au cœur de paysages authentiques.
  • Berlats Accueil, un centre de vacances proposant hébergements et activités nature, parfait pour les aventuriers en quête de déconnexion.

 

Cambon et Salvergues

Perché entre 900 et 1 150 m d’altitude au cœur du massif de l’Espinouse, c’est le point culminant de l’Hérault. Fondé en 1869, ce village respire l’histoire : statues-menhirs, vestiges romains, et la célèbre chapelle Saint-Martin du Froid, érigée sur une tombe wisigothique, en font un véritable musée à ciel ouvert.

Ancienne étape des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, Cambon a vu fleurir ses églises et son agriculture au fil des siècles. Aujourd’hui, c’est un havre de paix pour les amoureux de nature, parfait pour randonner ou simplement déconnecter.

 

À découvrir :

  • La statue-menhir de Salverguettes.
  • La chapelle Saint-Martin du Froid (pèlerinage en août).
  • Les églises de Cambon et Salvergues.
  • Des paysages grandioses et un accueil chaleureux.

Castanet-le-Haut

Perché entre 435 m et 1124 m d’altitude, Castanet-le-Haut se niche entre l’Aveyron et le Tarn. Ici, histoire et nature se rencontrent, avec des vestiges d’un camp romain au Plo des Brus et des tombes wisigothes qui témoignent d’une présence humaine sur ces pentes escarpées depuis des siècles.

Castanet-le-Haut est marqué par une diversité exceptionnelle grâce à sa position entre le massif granitique de l’Espinouse et le plateau calcaire des falaises d’Olque. Ce dernier abrite la célèbre crête qui marque le partage des eaux :

  • Côté Méditerranée : la source de la Mare au Prat de Cèbe.
  • Côté Océan Atlantique : les sommets de l’Espinouse.

Les hameaux accrochés aux pentes de la montagne doivent leur histoire à la culture des châtaigniers, qui a donné son nom à la commune. Aujourd’hui, Castanet-le-Haut attire grimpeurs, randonneurs et aventuriers, en quête d’authenticité et de grands espaces.

 

 

À ne pas manquer :

  • La chapelle Sainte-Eutrope (XIVᵉ siècle) avec son pèlerinage le 30 avril.
  • Le moulin de Nougayrol (XVIIIᵉ siècle).
  • Les falaises d’Olgue, paradis des grimpeurs.
  • La croix de Mounis avec sa table d’orientation et ses vues à couper le souffle.
  • Notre-Dame de Castanet (XVIIᵉ siècle), chargée d’histoire.

 

Esperausses 

Niché entre les Monts de Lacaune et le Sidobre, Esperausses porte un nom poétique dérivé de l’occitan esperansa, qui signifie « espérance ». Ce petit village chargé d’histoire séduit par son charme intemporel et son cadre naturel préservé.

Dès le Moyen Âge, Esperausses fait partie de la seigneurie de Castres, sous l’autorité du Comte de Toulouse, vassal du Roi de France. Mais les Croisades contre les Albigeois (Cathares) changent la donne : après la défaite du Comte, la seigneurie est cédée au redoutable neveu de Simon de Montfort.

Au XVᵉ siècle, la Guerre de Cent Ans frappe le royaume, mais les montagnes environnantes protègent Esperausses des pires ravages. Le village sera pourtant marqué au XVIᵉ siècle par les guerres de religion. Très tôt converti au protestantisme, il devient un enjeu stratégique. Selon la légende, le maréchal de Thémines aurait incendié le village en poursuivant les troupes protestantes retranchées à Viane. Seul le château de la Barbacane, perché sur son rocher, survit à ces tumultes et sera restauré au XVIIᵉ siècle.

Aujourd’hui, Esperausses attire les visiteurs avec son environnement préservé aux portes du Sidobre, son atmosphère paisible et son charme pittoresque. Ses ruelles, ses placettes ombragées et ses fontaines invitent à la flânerie, tandis que ses parcs arborés offrent des coins de détente inoubliables.

 

À ne pas manquer :

  • Le château de la Barbacane (XVIᵉ siècle, privé) perché sur son rocher.
  • Le temple protestant, témoin des siècles passés.
  • L’église Notre-Dame de la Nativité.
  • Les placettes, fontaines et les deux petits parcs arborés du village.

 

Fraïsse-sur-Agout

Niché à 780 mètres d’altitude, Fraïsse-sur-Agout est un véritable bijou du Haut Languedoc. Traversé par les eaux limpides de l’Agout, ce village typique, dont le nom signifie « frêne », puise ses racines au haut Moyen Âge. Il conserve des traces de son histoire mouvementée, depuis les Celtes aux Wisigoths, en passant par les Guerres de Religion qui détruisirent sa première église.

Aujourd’hui, Fraïsse rayonne par son charme paisible, ses auberges accueillantes et ses ruelles fleuries. Classé « 4 fleurs » au label des Villages Fleuris de l’Hérault, il séduit par sa collection de rosiers et son ambiance chaleureuse.

À ne pas manquer :

  • Le circuit fleuri, un voyage au milieu des couleurs et des parfums.
  • L’île sur l’Agout et ses machines à eau (juin à octobre).
  • Le sentier Prévert (5 km) et le majestueux hêtre millénaire.
  • Le parcours de pêche à la truite au cœur de l’Agout. (mai à septembre).

Gijounet

Au cœur de la vallée du Gijou, entouré de bois, de prairies, et de ruisselets, le petit village de Gijounet prend ses racines dans le Xᵉ siècle. Dirigé par des seigneuries puis par deux consuls élus chaque année, il est finalement rattaché à Viane après la Révolution française.

  • Les “pesquiers” : Plus de 60 réservoirs d’eau datant de plus de 200 ans, sont les témoins ingénieux d’une agriculture prospère.
  • Église Notre-Dame : Construite en 1872, son clocher abrite une cloche en bronze datant de 1655, vestige du château de Grandval.


Installé sur l’ancien tracé du Petit Train, Gijounet séduit par sa nature préservée, ses paysages verdoyants et son atmosphère paisible.
 

 

À voir et à faire :

  • Maisons traditionnelles des XVIᵉ et XVIIᵉ siècles.
  • Table d’orientation de Roquenière pour des panoramas à couper le souffle.
  • La voie verte du Petit Train, entre tunnels et viaducs.
  • Sentier de Malfayère (9 km) pour une balade bucolique.

La Salvetat-sur-Agout

Perché sur son éperon rocheux, La Salvetat-sur-Agout scintille avec ses toits d’ardoise depuis le XIIème siècle. Ce village, dont le nom signifie «sauveté », est une terre de refuge depuis des siècles, notamment grâce à son emplacement sur la Voie d’Arles vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ce village a traversé les siècles : des fortifications abattues (le chateau) au XIIe siècle à l’effervescence économique du XIXe, en passant par les Guerres de Religion, où malgré les conflits, il ne fut jamais pris par les Protestants. Dans les années 1950, la construction du barrage de la Raviège a marqué un nouvel essor.

Aujourd’hui, La Salvetat est connue pour son eau minérale pétillante et son cadre naturel exceptionnel. Entre le lac de la Raviège et ses activités nautiques, les sentiers de randonnée et un patrimoine unique, le village est un havre de paix pour les amoureux de nature et d’histoire.

À découvrir :

  • La chapelle romane Saint-Étienne de Cavall et sa vierge noire.
  • Le pont Saint-Étienne de Cavall (XIIème siècle).
  • Le sentier de la Lauze (10 km).
  • Le lac de la Raviège et ses bases de loisirs.
  • Visiter l’usine d’embouteillage Salvetat

Lacapelle-Escroux

Lacapelle-Escroux, est un village pittoresque niché dans la verdoyante vallée du Gijou. Traversé par la rivière Giroussel, qui serpente du nord au sud à travers ses reliefs escarpés avant de rejoindre le Gijou près de Viane, ce coin de nature est un véritable havre de paix.

Comme beaucoup de villages des montagnes tarnaises, Lacapelle-Escroux a été marqué par les guerres de religion. La noble famille de Bayne, seigneurs du village, adopta la foi protestante et défendit vaillamment leur cause contre les troupes catholiques du prince de Condé. Une légende raconte que Condé aurait occupé temporairement le château d’Escroux, déserté par son propriétaire parti soutenir le duc de Rohan dans une bataille décisive au château de Viane. Rohan résista victorieusement, forçant Condé à battre en retraite !

L’édifice le plus emblématique de Lacapelle-Escroux est sans aucun doute l’église Saint-Pierre, mentionnée dès le XVᵉ siècle. Elle servait de lieu de culte pour plusieurs villages alentour, dont Roqueferre et Senaux. L’église se distingue par :

  • Sa chaire en bois sculpté, une œuvre magistrale du célèbre ébéniste Pierre-Paul Laclau.
  • Son clocher unique en forme de dôme, abritant deux cloches et une troisième fixée à l’extérieur, à l’extrémité du clocher.

 

Lacaune-les-Bains

Lacaune-les-Bains, c’est un voyage dans le temps, marqué par des millénaires d’histoire et une culture unique. Son nom, venu du latin « Cauna » signifiant « caverne », reflète un passé riche.

L’histoire de Lacaune se poursuit au Moyen Âge avec des croisades, des guerres de religion, et un épisode marquant : l’Enfant Sauvage, un jeune garçon trouvé en 1798 dont l’histoire a inspiré François Truffaut.

Le XIXème siècle voit Lacaune s’ouvrir au monde grâce au chemin de fer et connaître un essor touristique avec sa station thermale. C’est aussi l’époque où démarre l’art de la salaison, qui fait encore aujourd’hui la renommée de son jambon IGP.

À découvrir :

  • Le circuit des fontaines et la fontaine des pisseurs.
  • Le musée Mémoires Lacaunaises.
  • La majestueuse Pierre Plantée, un des plus grands menhirs d’Europe.
  • La voie verte du Petit Train et son tunnel (mai à octobre).
  • Le sentier de l’Enfant Sauvage (avril à octobre).

Lamontélarié

Perché à 800 mètres d'altitude, Lamontélarié est un véritable havre de paix. Entouré de forêts de feuillus et de résineux, ainsi que de vastes prairies, c’est le spot idéal pour les amoureux de nature et de calme. En suivant un sentier, sous la voûte des arbres, vous découvrirez les ruines du hameau de Sicardens, vestiges d’un passé paisible.

Au XIXème siècle, une petite vingtaine de familles vivaient à Sicardens dans des maisons aux toits de genêt et au sol de terre battue. La terre, pauvre, poussait les habitants à louer leurs bras, on les appelait les "Brassiers". En 1870, une épidémie de charbon ravage le hameau et le laisse endormi, mais ses ruines portent encore la mémoire de ces vies simples.

Lamontélarié est un village montagnard typique avec ses maisons en pierres et toits d'ardoise, et son église Sainte Marie-Madeleine datant du XVIIe siècle. Niché près du lac de la Raviège, c’est l'endroit rêvé pour les amateurs de sports nautiques. Ses ruisseaux aux eaux cristallines raviront aussi les pêcheurs. Mais la vraie pépite de ce coin de nature, ce sont ses zones humides et tourbières (les Sagnes), parfaites pour les passionnés d'écologie, avec une faune et une flore exceptionnelles.

 

À ne pas manquer :

  • Le village de Lamontélarié et son église Sainte Marie-Madeleine.
  • La balade Montéliote (14 km) et le hameau de Sicardens (accessible sur le parcours).
  • Le sentier de découverte La Sagne des Baysses et son écosystème unique.

Le Soulié

Perché à 900 mètres d’altitude sur le plateau du Somail, Le Soulié baigne dans la lumière, comme en témoigne son nom, dérivé de « Solher » (soleil). Le village prend réellement forme au XVIIIᵉ siècle, dans une ambiance légendaire : une querelle entre les hameaux de Vergouniac et Caraman sur l’emplacement d’une église aboutit à la construction d’un édifice à Le Soulié-Haut, point d’équilibre entre les deux camps.

Dans les années 50, Le Soulié devient une station climatique accueillant colonies et vacanciers, attirés par son grand air et son ensoleillement. Aujourd’hui encore, ses nombreux hameaux conservent un charme intemporel avec leurs fours à pain en pierre, qui reprennent vie chaque été lors de la journée des fours.

 

 

À découvrir absolument :

  • La croix de Saint Brancary : ancien lieu de pèlerinage
  • Château de Grandsagnes (XVIᵉ siècle).
  • Sentier des Planques et ses ponts en lauzes.
  • Le village avec son église, sa fontaine, et son plan d’eau.
  • Les hameaux (Sept-Faux, Le Banès, La Fajolle) et leurs fours à pain.

 

Moulin-Mage

Niché au pied de l’imposant Montalet, point culminant du Tarn, Moulin-Mage se dresse fièrement à la croisée des chemins entre Murat et Barre, à la frontière du Tarn et de l’Aveyron. Son nom, issu de l’occitan « Molin Magèr » (« le grand moulin »), intrigue encore : le moulin situé près de la route de la Fontblanque pourrait-il en être l’origine ? Mystère non résolu...

Habitée depuis plus de 5 000 ans, la région est marquée par des statues-menhirs laissées par les premiers agriculteurs du Néolithique, comme le célèbre menhir du Vacant. Les Romains ont ensuite tracé leur route ici, reliant Béziers à Cahors. Mais ce n’est qu’au début du XXᵉ siècle, avec l’arrivée du Petit Train et le percement d’une route, que Moulin-Mage prend son indépendance et devient une commune à part entière.

 

 

À voir absolument :

  • Église Notre-Dame de Moulin-Mage (1836).
  • Église Saint-Hilaire de Cabannes (1837).
  • Menhir du Vacant, vestige imposant du Néolithique.

 

Murat-sur-Vèbre

Adossé au rocher du Castelas, Murat-sur-Vèbre, du latin muratum (« clos de murs »), est un village qui respire l’histoire. Traversée par la Vèbre, la commune s’étend autour de son bourg principal et de ses églises, vestiges des quatre paroisses d’autrefois.

Murat est marqué par une présence humaine datant de la préhistoire, comme en témoignent les mystérieuses statues-menhirs. Ces trésors, datant de 3 300 à 2 200 ans av. J.C., sont mis à l’honneur au musée des mégalithes, un incontournable pour les passionnés d’histoire et d’énigmes.

Au fil des siècles, Murat a été témoin des guerres de religion, de l’arrivée du petit train et de la construction de routes facilitant les échanges vers le Languedoc. Aujourd’hui, Murat reste une étape privilégiée sur la Voie d’Arles vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Avec ses paysages verdoyants et son climat frais, Murat invite à l’évasion. Entre ses parcours de randonnée, comme le sentier des Tourelles ou celui du Plo de Canac, et ses sites historiques, il y a de quoi explorer !

À découvrir :

  • Le Centre d'Interprétation des Mégalithes.
  • Les vestiges de la tour de Boissezon et du château de Canac.
  • Le Moulin de Narulle.
  • Le sentier de la Grotte des Fées.

Nages

Blotti le long de la rivière Viau, qui serpente paisiblement jusqu’au lac du Laouzas, le village de Nages allie patrimoine historique et paysages enchanteurs.

Le château des Comtes de Thézan, témoin des guerres de religion, abrite aujourd’hui des salles d’expositions. À ses côtés, l’église Saint-Victor dévoile de sublimes fresques signées Michael Greschny. Non loin, la Maison de Payrac, ancienne ferme du XIXème siècle, invite à un voyage dans le passé avec son musée de plein air.

Le lac du Laouzas et ses forêts environnantes offrent un cadre parfait pour se ressourcer. Profitez des sentiers de randonnée, des activités nautiques à la base de loisirs de Rieumontagné, ou laissez-vous séduire par le charme du hameau de Villelongue et son clocher majestueux.

À découvrir :

  • Les tours du château et les fresques de l’église Saint-Victor.
  • La Maison de Payrac (mai à octobre).
  • Le circuit « Nages au fil du Viau » et les nombreux sentiers autour du lac.
  • Le presbytère de Tastavy, conservatoire de la mémoire catholique.
  • Festival MédiéNages

Rosis

Rosis, c’est un village qui s’étend sur 5 300 ha, avec 22 hameaux cachés dans la vallée de la Mare et les Gorges d’Héric. Anciennement appelé Saint-Gervais – Terre Foraine, le village prend son nom actuel en 1827, inspiré du château des De Portalon de Rosis, une famille noble locale.

Si Rosis n'est pas le hameau le plus peuplé, c'est celui d'Andabre qui se charge de la vie communale, notamment grâce à ses anciennes mines d’anthracite. Mais c’est surtout un véritable terrain de jeu pour les amoureux de nature et d’aventure : randonnée, escalade, et faune sauvage y sont au rendez-vous ! Vous pourrez vous attaquer à la montagne de Rosis, le Caroux, ou bien l'Espinouse, des sommets idéaux pour les randonneurs et grimpeurs en quête de sensations fortes.

Ici, l'aigle royal survole majestueusement les paysages et les mouflons de Corse, introduits en 1956, dévalent les pentes de la montagne. Rosis abrite également une réserve nationale de chasse qui protège une faune impressionnante d’environ 1800 têtes.

 

À ne pas manquer :

  • Le hameau de Douch.
  • Les sentiers de randonnée PR qui vous emmèneront à travers des paysages à couper le souffle.
  • Le sommet du Caroux avec sa table d’orientation pour une vue imprenable.
  • Le moulin de la Fage et les hameaux comme Rosis, Andabre, et Cours, où les maisons en pierres et lauzes vous plongent dans l'authenticité cévenole.

Saint-Salvi-de-Carcavès

Avec ses 90 habitants, Saint-Salvi-de-Carcavès est un petit coin de paradis niché dans les montagnes du canton de Viane. À 730 mètres d’altitude, ce village charmant s’étire le long du Dadou. Elle prend sa source près de la Frégère, serpente au fond d’une vallée encaissée et s’élargit doucement à hauteur du village.

Ici, le froid et l’humidité façonnent un paysage verdoyant où s’épanouissent chênes, hêtres, frênes, châtaigniers, buis, houx, genêts, fougères et bruyères. Ce décor naturel est idéal pour les amoureux de tranquillité et de verdure, offrant des panoramas à couper le souffle.

Saint-Salvi-de-Carcavès est chargé d’histoire. La statue-menhir des Ouvradous, découverte en 1930, témoigne d’une occupation humaine remontant à 3000 avant J.-C. Le nom du village rend hommage à Salvius, évêque d’Albi, et son essor s’explique en partie par son emplacement stratégique sur l’ancien axe Albi-Lacaune, autrefois très fréquenté.

Comme beaucoup de villages de la région, Saint-Salvi a traversé des périodes tumultueuses. Au XIVᵉ siècle, des pillages ont marqué la contrée, mais la paix a fini par s’installer à partir du XVᵉ siècle. Au XIXᵉ siècle, l’exode rural a réduit la population, mais aujourd’hui, le village connaît une nouvelle vie, notamment grâce aux estivants en quête de calme et d’authenticité.
 

 

À ne pas manquer :

  • Le rocher de la Vierge, un site emblématique offrant un panorama spectaculaire grâce à sa table d’orientation.

 

Senaux

Senaux, l’un des plus petits villages du Tarn, se cache dans un écrin de verdure au cœur des Monts de Lacaune. Son nom viendrait de SENALDUS, une ancienne villa gallo-romaine située sur la voie romaine reliant Béziers à Cahors.

Le village est surtout connu pour son château des De Goudon, une famille de nobles protestants, et son incroyable fontaine romane nichée dans un pigeonnier en pierre sèche de lauze. Cette fontaine, unique en son genre, est une véritable pépite historique, réhabilitée avec soin par l’association Les Amis de Senaux. Jusqu’au début du XXᵉ siècle, elle était essentielle à la vie des habitants, qui venaient y puiser l’eau quotidiennement.

Traversé par trois ruisseaux – Blateyrou, Gijoussel et Sepval – Senaux est une invitation à la détente. Sa fraîcheur naturelle, ses ruelles typiques, son puits et son cadre bucolique en font une destination idéale pour ceux en quête de calme et d’authenticité.

 

À ne pas manquer :

  • La fontaine du pigeonnier, une merveille architecturale.
  • Les ruelles du village et son puits remarquable.

 

Viane Pierre-Ségade

Nichée dans la vallée de Gijou, Viane Pierre-Ségade est une petite perle tarnaise avec un passé fascinant. À l’origine, un hameau perché sur le rocher de Viane, son nom vient de "vianova" signifiant « voie nouvelle », en lien avec la voie romaine de Roquecézière.

Au Moyen-Âge, Viane abritait un château féodal, détruit lors des Guerres de Religion. Avec le temps, le village évolue et se déplace vers Pierre-Ségade, un endroit plus paisible au fond de la vallée. Viane a aussi joué un rôle majeur pendant la Croisade des Albigeois et a été un refuge protestant pendant les Guerres de Religion. Au début du 20e siècle, l’arrivée du Petit Train en 1907 a relié Viane à Castres en moins de trois heures, révolutionnant la vie locale.
 

Aujourd’hui, vous y découvrirez de nombreux édifices religieux, des églises catholiques et évangéliques aux temples protestants. Le village regorge aussi de ponts et fontaines, dont la plus célèbre est la Fontaine de Recoules, un chef-d'œuvre du XVIe siècle classé Monument Historique.

 

À ne pas manquer :

  • Le Rocher, un point de vue incroyable sur le village.
  • L’église Notre-Dame (XIXe siècle).
  • La source de Pratmayou et le lac de la Rabaudié.
  • La fontaine de Recoules, un monument historique du XVIe siècle.