Au Moulin de Louat, cette statue-menhir en grès fin intrigue par ses détails gravés et son histoire mouvementée, passant de figure masculine à féminine, puis à nouveau masculine.
Découverte en 1978 à Murat-sur-Vèbre, la statue-menhir du Moulin de Louat I (ou de Malvieille) est taillée dans un bloc de grès permien à grains fins, probablement venu de Camarès. Haute de 1,60 m, elle présente la silhouette typique de la tradition saintponienne avec un sommet en anse de panier régulière et un visage inscrit dans un demi-ovale, orné d’yeux, d’un nez et de marques gravées.
Son histoire est singulière : initialement masculine, la statue a été féminisée par l’ajout de seins, puis remasculinisée par l’ajout d’une hache et la suppression des attributs féminins. On distingue encore plusieurs détails sculptés : baudrier, pendeloque-poignard, ceinture ornée de chevrons, plaque-boucle, jambes et pieds gravés avec soin, ainsi qu’un dos décoré de plis de vêtement et de crochets omoplates.
Abîmée par le temps et le passage de la charrue, cette figure préhistorique reste un témoin précieux des croyances et des hiérarchies sociales de la fin du Néolithique, où la statuaire pouvait symboliser tantôt une figure masculine, tantôt féminine
Découverte en 1978 à Murat-sur-Vèbre, la statue-menhir du Moulin de Louat I (ou de Malvieille) est taillée dans un bloc de grès permien à grains fins, probablement venu de Camarès. Haute de 1,60 m, elle présente la silhouette typique de la tradition saintponienne avec un sommet en anse de panier régulière et un visage inscrit dans un demi-ovale, orné d’yeux, d’un nez et de marques gravées.
Son histoire est singulière : initialement masculine, la statue a été féminisée par l’ajout de seins, puis remasculinisée par l’ajout d’une hache et la suppression des attributs féminins. On distingue encore plusieurs détails sculptés : baudrier, pendeloque-poignard, ceinture ornée de chevrons, plaque-boucle, jambes et pieds gravés avec soin, ainsi qu’un dos décoré de plis de vêtement et de crochets omoplates.
Abîmée par le temps et le passage de la charrue, cette figure préhistorique reste un témoin précieux des croyances et des hiérarchies sociales de la fin du Néolithique, où la statuaire pouvait symboliser tantôt une figure masculine, tantôt féminine
Ouverture
Ouvert tous les jours.
Tarifs :
Accès libre.
Animaux acceptés :
Non
Catégories :
Site et monument historique inscrit
Statues-menhirs :
Originale
